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lundi 20 mai

Gérardmer Écologie Solidaire reste inquiet sur l’avenir de la station

Et soutien les Amis de la Confédération Paysanne ainsi que l’ADEMAT-H

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L’assemblée Générale de Gérardmer Ecologie Solidarité s’est déroulée le 10 février 2024 à la Maison de la Montagne où quelques 25 adhérents se sont réunis autour du bureau pour cette association qui en compte actuellement une soixantaine.

En préambule de cette séance, un bref rappel des principes fondamentaux de l’association a été présenté. « Il s’agit pour nous de promouvoir les valeurs de l’Ecologie et de la Solidarité entre les citoyen.ne.s et améliorer la qualité de vie à Gérardmer et ses environs. Nous avons pour ambition de protéger l’environnement de toute forme de pollution pour préserver la qualité de l’air, de l’eau et protéger les écosystèmes, de préserver la santé des personnes et lutter contre les risques technologiques présents et à venir, de lutter contre toute forme de discrimination, de défendre les services publics et d’améliorer notre cadre de vie. »

Après un point rapide sur la trésorerie, c’est le sujet le plus brûlant de la séance qui a été abordée, à savoir l’avenir de la régie municipale de ski. « Il s’avère que c’est la catastrophe financière avec un déficit prévu entre 3 et 4 millions pour l’année 2024. Actuellement la régie municipale se trouve dans une impasse totale avec une dette proche de 14,5 millions qui ne peut que s’aggraver encore si l’équipe municipale continue sur la même voie. Le maire a annoncé le lancement d’une procédure de délégation de service public qui aurait pour but de faire gérer le domaine skiable par une société privée… » précisaient ainsi Eric Defranould et les membres du bureau de GES.

Et d’ajouter : « Un privé qui reprendrait la station avec ses dettes ne peut avoir qu’un projet immobilier en tête avec tout ce que cela comporte comme nuisances écologiques potentielles ce qui est tout le contraire de la transition que nous défendons. Nous déplorons le fait qu’aucune solution alternative n’ait été pensée préalablement sachant que d’ici 2035, toutes les études s’accordent à dire qu’un hiver sur deux ne connaîtra plus un enneigement suffisant. » GES reste donc inquiet sur l’avenir de la station : les options semblent restreintes et l’année 2024 sera sans doute charnière.

La réunion s’est terminée par une discussion concernant les problèmes que le monde agricole connaît actuellement. « Le gouvernement a cédé au syndicat majoritaire de l’agrobusiness défendu surtout par la FNSEA en suspendant entre autres le moratoire sur l’utilisation des pesticides. Il est incroyable aujourd’hui qu’un hectare cultivé en bio soit moins subventionné qu’un hectare en agriculture conventionnelle » a déclaré GES. Sans transition, on notera enfin que l’association a décidé d’adhérer aux Amis de la Confédération Paysanne ainsi qu’à l’ADEMAT-H qui lutte pour la défense de l’hôpital public.

Gérardmer ecologie solidarité

GES

L’assemblée Générale de Gérardmer Ecologie Solidarité s’est déroulée le 10 février 2024 à la Maison de la Montagne où quelques 25 adhérents se sont réunis autour du bureau pour cette association qui en compte actuellement une soixantaine.

En préambule de cette séance, un bref rappel des principes fondamentaux de l’association a été présenté. « Il s’agit pour nous de promouvoir les valeurs de l’Ecologie et de la Solidarité entre les citoyen.ne.s et améliorer la qualité de vie à Gérardmer et ses environs. Nous avons pour ambition de protéger l’environnement de toute forme de pollution pour préserver la qualité de l’air, de l’eau et protéger les écosystèmes, de préserver la santé des personnes et lutter contre les risques technologiques présents et à venir, de lutter contre toute forme de discrimination, de défendre les services publics et d’améliorer notre cadre de vie. »

Après un point rapide sur la trésorerie, c’est le sujet le plus brûlant de la séance qui a été abordée, à savoir l’avenir de la régie municipale de ski. « Il s’avère que c’est la catastrophe financière avec un déficit prévu entre 3 et 4 millions pour l’année 2024. Actuellement la régie municipale se trouve dans une impasse totale avec une dette proche de 14,5 millions qui ne peut que s’aggraver encore si l’équipe municipale continue sur la même voie. Le maire a annoncé le lancement d’une procédure de délégation de service public qui aurait pour but de faire gérer le domaine skiable par une société privée… » précisaient ainsi Eric Defranould et les membres du bureau de GES.

Et d’ajouter : « Un privé qui reprendrait la station avec ses dettes ne peut avoir qu’un projet immobilier en tête avec tout ce que cela comporte comme nuisances écologiques potentielles ce qui est tout le contraire de la transition que nous défendons. Nous déplorons le fait qu’aucune solution alternative n’ait été pensée préalablement sachant que d’ici 2035, toutes les études s’accordent à dire qu’un hiver sur deux ne connaîtra plus un enneigement suffisant. » GES reste donc inquiet sur l’avenir de la station : les options semblent restreintes et l’année 2024 sera sans doute charnière.

La réunion s’est terminée par une discussion concernant les problèmes que le monde agricole connaît actuellement. « Le gouvernement a cédé au syndicat majoritaire de l’agrobusiness défendu surtout par la FNSEA en suspendant entre autres le moratoire sur l’utilisation des pesticides. Il est incroyable aujourd’hui qu’un hectare cultivé en bio soit moins subventionné qu’un hectare en agriculture conventionnelle » a déclaré GES. Sans transition, on notera enfin que l’association a décidé d’adhérer aux Amis de la Confédération Paysanne ainsi qu’à l’ADEMAT-H qui lutte pour la défense de l’hôpital public.

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