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lundi 20 mai

Terre Solidaire – Les enjeux de la pêche au Sénégal présenté au Grattoir

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Vendredi 15 mars, le café associatif solidaire de Gérardmer, le Grattoir,  nous offrait la possibilité d’assister en visio à une conférence autour des enjeux de La pêche au Sénégal : les impacts sociaux et environnementaux. Diaba DIOP, membre d’ADEPA, une association partenaire du CCFD- Terre solidaire et Jessica PASCAL, chargée de mission dans la région du Sahel, pour le CCFD-Terre Solidaire ont pu intervenir.Cette conférence était organisée par le CCFD-Terre Solidaire Lorraine. Pour rappel, le CCFD-Terre Solidaire est la première Organisation Non Gouvernementale française de Solidarité Internationale : elle agit dans 70 pays, en partenariat avec des associations locales dans ceux-ci.Pour resituer le contexte, au Sénégal, comme dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70% d’apports en protéines. Mais la pêche sénégalaise fait face aujourd’hui à une rapide raréfaction de ses ressources halieutiquesL’ADEPA (Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale) est une association qui agit, depuis 1992, dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest. L’un des projets financé grâce au CCFD-Terre Solidaire (et à vos dons) a permis de former 45 leaders, incontestables pour une politique publique de développement d’une pêche durable.  Une de leurs actions-phares est l’émergence des associations locales qui pratiquent cette pêche artisanale et qui regroupent 236 professionnels. 38 actions collectives ont été réalisées, des plaidoyers aux niveaux internationaux, nationaux ou régionaux a permis une valorisation et une gestion des produits de la pêche artisanale ainsi qu’un suivi bioécologique.Leurs perspectives sont essentiellement :– de devenir totalement autonomes et pérennes (ils ne reçoivent aucune subvention des gouvernements, leur seule aide financière vient d’ONG dont le CCFD-Terre Solidaire)– autonomie des femmes, sécurité et protection sociale (certaines femmes travaillent encore à 80 ans)– poursuite des plaidoyers pour la transparence dans la gouvernance des pêches– programme régional autour de l’agroécologique de pêche artisanale. Le plus gros souci est la concurrence des navires industriels occidentaux (européens, chinois, russes, américains) qui viennent ravager les fonds marins et pillent les ressources maritimes des sénégalais. Il faudrait ne plus leur accorder de licences de pêche.– une sensibilisation auprès des sénégalais autour des usines de farines de poisson, qui produisent à partir de petits poissons de la farine à destination d’élevages industriels (poissons, bétails, poulets)Comment soutenir, à notre niveau, ces pêcheurs et transformateurs de poisson qui ne pillent pas les ressources de l’océan mais au contraire participent à la remontée des stocks de poisson, qui respectent le travail des femmes qui transforment leurs produits et ont le courage de se battre pour réglementer la pêche industrielle qui détruit  les écosystèmes marins?Deux possibilités :– utiliser notre responsabilité de consommateurs et n’acheter que du poisson labelisé MSC, indiquant que ce poisson a été pêché selon un mode durable. Ex : les sardines .– soutenir par un don le CCFD- Terre Solidaire et donc l’ADEPA, et 500 associations partenaires.Un grand merci donc au Grattoir, qui nous a permis de découvrir avec l’équipe du CCFD- Terre Solidaire « Vosges zone montagne », la problématique de la pêche durable en Afrique de l’Ouest, et ses acteurs ! « La pêche artisanale est la pêche d’avenir, 60% des pêcheurs ont un bateau de longueur inférieure à 12 m.Cette pêche est 3 à 4 fois plus rentable, la pêche industrielle n’a pas de sens : elle génère très peu d’emplois, elle participe au changement  climatique et à la disparition de la biodiversité .Qui défend la pêche artisanale ? uniquement les ONG (Organisations Non Gouvernementales). »Extrait d’une interview de Claire Nouvian qui a fondé, en 2004, l’association BLOOM dont l’objectif est la protection de l’océan et des espèces maritimes.Claire Nouvian a été élue « ange gardien de la planète » par le magazine « Géo ».Contact CCFD-Terre Solidaire : ccfd88@ccfd-terresolidaire.orgFB et Instagram : CCFD Terre Solidaire Lorraine

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Vendredi 15 mars, le café associatif solidaire de Gérardmer, le Grattoir,  nous offrait la possibilité d’assister en visio à une conférence autour des enjeux de La pêche au Sénégal : les impacts sociaux et environnementaux. Diaba DIOP, membre d’ADEPA, une association partenaire du CCFD- Terre solidaire et Jessica PASCAL, chargée de mission dans la région du Sahel, pour le CCFD-Terre Solidaire ont pu intervenir.Cette conférence était organisée par le CCFD-Terre Solidaire Lorraine. Pour rappel, le CCFD-Terre Solidaire est la première Organisation Non Gouvernementale française de Solidarité Internationale : elle agit dans 70 pays, en partenariat avec des associations locales dans ceux-ci.Pour resituer le contexte, au Sénégal, comme dans de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest, le poisson représente plus de 70% d’apports en protéines. Mais la pêche sénégalaise fait face aujourd’hui à une rapide raréfaction de ses ressources halieutiquesL’ADEPA (Association Ouest Africaine pour le Développement de la Pêche Artisanale) est une association qui agit, depuis 1992, dans 11 pays d’Afrique de l’Ouest. L’un des projets financé grâce au CCFD-Terre Solidaire (et à vos dons) a permis de former 45 leaders, incontestables pour une politique publique de développement d’une pêche durable.  Une de leurs actions-phares est l’émergence des associations locales qui pratiquent cette pêche artisanale et qui regroupent 236 professionnels. 38 actions collectives ont été réalisées, des plaidoyers aux niveaux internationaux, nationaux ou régionaux a permis une valorisation et une gestion des produits de la pêche artisanale ainsi qu’un suivi bioécologique.Leurs perspectives sont essentiellement :– de devenir totalement autonomes et pérennes (ils ne reçoivent aucune subvention des gouvernements, leur seule aide financière vient d’ONG dont le CCFD-Terre Solidaire)– autonomie des femmes, sécurité et protection sociale (certaines femmes travaillent encore à 80 ans)– poursuite des plaidoyers pour la transparence dans la gouvernance des pêches– programme régional autour de l’agroécologique de pêche artisanale. Le plus gros souci est la concurrence des navires industriels occidentaux (européens, chinois, russes, américains) qui viennent ravager les fonds marins et pillent les ressources maritimes des sénégalais. Il faudrait ne plus leur accorder de licences de pêche.– une sensibilisation auprès des sénégalais autour des usines de farines de poisson, qui produisent à partir de petits poissons de la farine à destination d’élevages industriels (poissons, bétails, poulets)Comment soutenir, à notre niveau, ces pêcheurs et transformateurs de poisson qui ne pillent pas les ressources de l’océan mais au contraire participent à la remontée des stocks de poisson, qui respectent le travail des femmes qui transforment leurs produits et ont le courage de se battre pour réglementer la pêche industrielle qui détruit  les écosystèmes marins?Deux possibilités :– utiliser notre responsabilité de consommateurs et n’acheter que du poisson labelisé MSC, indiquant que ce poisson a été pêché selon un mode durable. Ex : les sardines .– soutenir par un don le CCFD- Terre Solidaire et donc l’ADEPA, et 500 associations partenaires.Un grand merci donc au Grattoir, qui nous a permis de découvrir avec l’équipe du CCFD- Terre Solidaire « Vosges zone montagne », la problématique de la pêche durable en Afrique de l’Ouest, et ses acteurs ! « La pêche artisanale est la pêche d’avenir, 60% des pêcheurs ont un bateau de longueur inférieure à 12 m.Cette pêche est 3 à 4 fois plus rentable, la pêche industrielle n’a pas de sens : elle génère très peu d’emplois, elle participe au changement  climatique et à la disparition de la biodiversité .Qui défend la pêche artisanale ? uniquement les ONG (Organisations Non Gouvernementales). »Extrait d’une interview de Claire Nouvian qui a fondé, en 2004, l’association BLOOM dont l’objectif est la protection de l’océan et des espèces maritimes.Claire Nouvian a été élue « ange gardien de la planète » par le magazine « Géo ».Contact CCFD-Terre Solidaire : ccfd88@ccfd-terresolidaire.orgFB et Instagram : CCFD Terre Solidaire Lorraine

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