Ce dimanche 7 avril la ligue des droits de l’Homme et l’association France Palestine solidarité proposaient une journée militante et solidaire sur la situation à Gaza à la MCL. Avec 3 temps forts : une exposition présentée par Anne Paq, un repas palestinien et un film – débat.
La photographe et cinéaste Anne Paq a vécu une dizaine d’années en Palestine jusqu’en 2013, elle y retourne, depuis, chaque année. Elle fait partie d’un collectif de photographes Israéliens, Palestiniens et internationaux Activestills crée en 2005 basé en Israël et qui regroupe plus de 50 000 photos. Leurs photos sont mises à disposition et largement utilisées à l’international. leur démarche est politique, engagée. Anne a étudié le droit et la photo, elle a choisi la photo qui lui semble être « l’outil essentiel pour dénoncer les injustices ». Elle a également réalisé un documentaire « Not just your picture » l’histoire d’une famille décimée à Gaza. Anne Paq y a laissé des amis, des collègues photographes, seuls face au génocide et eux-mêmes victimes.
Son exposition « Palestine, l’eau confisquée » conçue par EvryPalestine, a déjà quelques années, elle est pourtant toujours d’actualité, la situation s’est même aggravée. « L’eau touche les gens, les photos valent tous les mots ». Israël prive les Palestiniens d’eau en détournant les accès ou en les détruisant, en polluant leurs terres, leurs cultures. Au bout de 6 mois de bombardements intensifs et 6 mois de génocide, les palestiniens n’ont plus d’eau potable, plus d’égout (rejeté à la mer). Les problèmes d’hygiène (1 toilette pour 70 personnes) et de santé deviennent dramatiques (maladies respiratoires, gale, infection des blessés). Une cinquantaine de personnes est venue au repas palestinien et écouter la conférence, « impuissants mais pas indifférents ». La photographe leur présente les panneaux de son expo et décrit « une situation catastrophique rarement vue dans l’histoire moderne ». Les enfants meurent déshydratés ou ont des séquelles à vie, certains naissent déformés. La biodiversité à Gaza s’écroule (la moitié des arbres ont été détruits), la vie disparaît. Le projet colonial d’Israël vise à chasser les Palestiniens. Elle parle « d’Apartheid ». Elle espère que le cessez le feu est pour bientôt car en avril mai les températures vont augmenter… « Nous avons un devoir de mémoire, dans quelques années on nous demandera ce que nous avons fait », conclut Anne Paq.
Pour plus d’infos : Activestills.org
Ce dimanche 7 avril la ligue des droits de l’Homme et l’association France Palestine solidarité proposaient une journée militante et solidaire sur la situation à Gaza à la MCL. Avec 3 temps forts : une exposition présentée par Anne Paq, un repas palestinien et un film – débat.
La photographe et cinéaste Anne Paq a vécu une dizaine d’années en Palestine jusqu’en 2013, elle y retourne, depuis, chaque année. Elle fait partie d’un collectif de photographes Israéliens, Palestiniens et internationaux Activestills crée en 2005 basé en Israël et qui regroupe plus de 50 000 photos. Leurs photos sont mises à disposition et largement utilisées à l’international. leur démarche est politique, engagée. Anne a étudié le droit et la photo, elle a choisi la photo qui lui semble être « l’outil essentiel pour dénoncer les injustices ». Elle a également réalisé un documentaire « Not just your picture » l’histoire d’une famille décimée à Gaza. Anne Paq y a laissé des amis, des collègues photographes, seuls face au génocide et eux-mêmes victimes.
Son exposition « Palestine, l’eau confisquée » conçue par EvryPalestine, a déjà quelques années, elle est pourtant toujours d’actualité, la situation s’est même aggravée. « L’eau touche les gens, les photos valent tous les mots ». Israël prive les Palestiniens d’eau en détournant les accès ou en les détruisant, en polluant leurs terres, leurs cultures. Au bout de 6 mois de bombardements intensifs et 6 mois de génocide, les palestiniens n’ont plus d’eau potable, plus d’égout (rejeté à la mer). Les problèmes d’hygiène (1 toilette pour 70 personnes) et de santé deviennent dramatiques (maladies respiratoires, gale, infection des blessés). Une cinquantaine de personnes est venue au repas palestinien et écouter la conférence, « impuissants mais pas indifférents ». La photographe leur présente les panneaux de son expo et décrit « une situation catastrophique rarement vue dans l’histoire moderne ». Les enfants meurent déshydratés ou ont des séquelles à vie, certains naissent déformés. La biodiversité à Gaza s’écroule (la moitié des arbres ont été détruits), la vie disparaît. Le projet colonial d’Israël vise à chasser les Palestiniens. Elle parle « d’Apartheid ». Elle espère que le cessez le feu est pour bientôt car en avril mai les températures vont augmenter… « Nous avons un devoir de mémoire, dans quelques années on nous demandera ce que nous avons fait », conclut Anne Paq.
Pour plus d’infos : Activestills.org
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