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jeudi 09 mai

Conférence débat autour de la question de la fin de vie

Avec la MGEN 88 , l'ADMD 88 et La Libre Pensée 88

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Présentation par L. neuhauser – cliquez ici !

La MGEN 88 , l’ADMD 88 et La Libre Pensée 88 en partenariat avec la ville de Gérardmer organisent le vendredi 9 février une conférence débat autour de la question de la fin de vie à la salle d’Armes à la Mairie de Gérardmer à 14h30.

En effet, un projet de loi devrait être mis en discussion à l’assemblée nationale prochainement sur l’aide médicale active  à mourir et les soins palliatifs.

Ces 3 organisations ont invité le professeur Jean Louis Touraine, professeur émérite de médecine, membre du comité d’honneur de l’ADMD et député honoraire, à venir en  débattre.

Il est auteur de l’ouvrage « Donner la vie, choisir sa mort, pour une Bioéthique de liberté » . (Editions Erès)

Dominique Goussot, vice-président de la fédération nationale de la Libre Pensée interviendra également. 

David Thiriat interviendra pour la MGEN Grand-Est et présentera l’interview réalisé  avec Aurélie Daunay  : 

Aurélie est une collègue professeure, adhérente MGEN et élue du Comité départemental de la Marne, Elle a accepté le projet d’une vidéo afin que son témoignage soit diffusé le plus largement possible et permette au plus grand nombre d’appréhender l’enjeu d’évolution de la loi. Cette vidéo est en accès libre sur you tube.

Des députés issus de différents groupes politiques de l’Assemblée nationale ont signé un texte intitulé « Légiférons sur la fin de vie » dans l’édition de La Tribune Dimanche publiée le 14 janvier. Dans cette lettre ouverte adressée au Premier ministre, ils demandent que le projet de loi, qui doit être présenté en Conseil des ministres en février, soit transmis dans la foulée au Parlement, afin qu’il puisse être voté « d’ici à fin 2024« . 

 

Les 18 députés signataires de ce texte sont : 

Olivier Falorni (Modem), Frédérique Meunier (LR),  Elsa Faucillon (PCF), Marie-Noëlle Battistel (PS), Julien Bayou (Écologistes), Paul Christophe (Horizons), Hadrien Clouet (LFI), Caroline Fiat (LFI), Martine Froger (Liot), Jérôme Guedj (PS), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem), Julie Laernoes (Ecologiste), Lise Magnier (Horizons), Didier Martin (Renaissance), Maxime Minot (LR), Laurent Panifous (Liot), Charlotte Parmentier-Lecocq (Renaissance), Nicolas Sansu (PCF).

Le 20 mars dernier, 18 organisations de la société civile s’alliaient pour constituer une force progressiste et républicaine afin de faire évoluer le cadre légal sur la fin de vie, avec une ambition forte : que chaque personne soit effectivement égale en droit et libre de ses choix. Ces structures, de composition et d’horizons très divers, représentent au total plusieurs millions de personnes (membres, adhérents, militants ou usagers). Le pacte se tient à la disposition des parlementaires des deux chambres pour nourrir les travaux à venir sur le projet de loi fin de vie.

La Convention citoyenne sur la fin de vie a rendu au printemps dernier ses conclusions au Président de la République. Elle recommande un renforcement des moyens dévolus aux soins palliatifs, actuellement notoirement insuffisants, et trois quarts de ses membres préconisent la reconnaissance d’une aide médicale active à mourir. Pour nos organisations, celle-ci ne s’oppose pas à ceux-là. Au contraire, il importe de traiter les deux questions en même temps.

À cet égard, compte tenu notamment de l’absence d’unité spécialisée dans vingt-et-un départements, il est urgent de dégager les moyens nécessaires au développement pour tous de soins palliatifs de qualité et de former convenablement tous les praticiens dans cette spécialité.

Pour répondre au souhait de neuf Français sur dix, nous demandons à la représentation nationale de voter un texte autorisant à la fois l’aide médicale active à mourir et le suicide assisté. Serait ainsi créé un droit nouveau permettant à chacune et à chacun, en recourant au moyen qu’il préfère, d’exercer jusqu’au bout sa liberté de conscience sans amputer en quoi que ce soit celle des autres.

Ce droit règlerait la situation des personnes pour lesquelles les soins palliatifs sont inopérants ou qui ne désirent pas en bénéficier. Il mettrait fin aux voyages ultimes que certains sont contraints de faire en Belgique ou en Suisse mais que d’autres ne peuvent accomplir, faute de moyens. Il éviterait aussi les euthanasies clandestines pratiquées en dehors de tout cadre légal dans de nombreux hôpitaux français.

Nous rappelons donc nos demandes en matière de fin de vie :

1°- Des moyens pour développer puissamment et de manière égale sur l’ensemble du territoire de la République des soins palliatifs de qualité, aujourd’hui indigents ;

2°- La possibilité d’échapper à la seule volonté médicale pour permettre à chacune et à chacun de choisir la meilleure façon de mourir lorsqu’il est atteint d’une affection incurable d’origine accidentelle ou pathologique et endure des souffrances physiques ou psychiques constantes et insupportables qui ne peuvent être apaisées ;

3°- L’encadrement juridique de nature à mettre un terme aux pratiques euthanasiques occultes dans les établissements de santé français (4 000 par an) ;

4°- Par conséquent, le vote définitif d’une loi introduisant l’aide médicale active à mourir et le suicide assisté pour permettre à chacune et à chacun d’exercer jusqu’au bout la liberté absolue de conscience que la loi du 9 décembre 1905  garantit dans la République.

ADMD 88

MGEN 88

Présentation par L. neuhauser – cliquez ici !

La MGEN 88 , l’ADMD 88 et La Libre Pensée 88 en partenariat avec la ville de Gérardmer organisent le vendredi 9 février une conférence débat autour de la question de la fin de vie à la salle d’Armes à la Mairie de Gérardmer à 14h30.

En effet, un projet de loi devrait être mis en discussion à l’assemblée nationale prochainement sur l’aide médicale active  à mourir et les soins palliatifs.

Ces 3 organisations ont invité le professeur Jean Louis Touraine, professeur émérite de médecine, membre du comité d’honneur de l’ADMD et député honoraire, à venir en  débattre.

Il est auteur de l’ouvrage « Donner la vie, choisir sa mort, pour une Bioéthique de liberté » . (Editions Erès)

Dominique Goussot, vice-président de la fédération nationale de la Libre Pensée interviendra également. 

David Thiriat interviendra pour la MGEN Grand-Est et présentera l’interview réalisé  avec Aurélie Daunay  : 

Aurélie est une collègue professeure, adhérente MGEN et élue du Comité départemental de la Marne, Elle a accepté le projet d’une vidéo afin que son témoignage soit diffusé le plus largement possible et permette au plus grand nombre d’appréhender l’enjeu d’évolution de la loi. Cette vidéo est en accès libre sur you tube.

Des députés issus de différents groupes politiques de l’Assemblée nationale ont signé un texte intitulé « Légiférons sur la fin de vie » dans l’édition de La Tribune Dimanche publiée le 14 janvier. Dans cette lettre ouverte adressée au Premier ministre, ils demandent que le projet de loi, qui doit être présenté en Conseil des ministres en février, soit transmis dans la foulée au Parlement, afin qu’il puisse être voté « d’ici à fin 2024« . 

 

Les 18 députés signataires de ce texte sont : 

Olivier Falorni (Modem), Frédérique Meunier (LR),  Elsa Faucillon (PCF), Marie-Noëlle Battistel (PS), Julien Bayou (Écologistes), Paul Christophe (Horizons), Hadrien Clouet (LFI), Caroline Fiat (LFI), Martine Froger (Liot), Jérôme Guedj (PS), Elodie Jacquier-Laforge (MoDem), Julie Laernoes (Ecologiste), Lise Magnier (Horizons), Didier Martin (Renaissance), Maxime Minot (LR), Laurent Panifous (Liot), Charlotte Parmentier-Lecocq (Renaissance), Nicolas Sansu (PCF).

Le 20 mars dernier, 18 organisations de la société civile s’alliaient pour constituer une force progressiste et républicaine afin de faire évoluer le cadre légal sur la fin de vie, avec une ambition forte : que chaque personne soit effectivement égale en droit et libre de ses choix. Ces structures, de composition et d’horizons très divers, représentent au total plusieurs millions de personnes (membres, adhérents, militants ou usagers). Le pacte se tient à la disposition des parlementaires des deux chambres pour nourrir les travaux à venir sur le projet de loi fin de vie.

La Convention citoyenne sur la fin de vie a rendu au printemps dernier ses conclusions au Président de la République. Elle recommande un renforcement des moyens dévolus aux soins palliatifs, actuellement notoirement insuffisants, et trois quarts de ses membres préconisent la reconnaissance d’une aide médicale active à mourir. Pour nos organisations, celle-ci ne s’oppose pas à ceux-là. Au contraire, il importe de traiter les deux questions en même temps.

À cet égard, compte tenu notamment de l’absence d’unité spécialisée dans vingt-et-un départements, il est urgent de dégager les moyens nécessaires au développement pour tous de soins palliatifs de qualité et de former convenablement tous les praticiens dans cette spécialité.

Pour répondre au souhait de neuf Français sur dix, nous demandons à la représentation nationale de voter un texte autorisant à la fois l’aide médicale active à mourir et le suicide assisté. Serait ainsi créé un droit nouveau permettant à chacune et à chacun, en recourant au moyen qu’il préfère, d’exercer jusqu’au bout sa liberté de conscience sans amputer en quoi que ce soit celle des autres.

Ce droit règlerait la situation des personnes pour lesquelles les soins palliatifs sont inopérants ou qui ne désirent pas en bénéficier. Il mettrait fin aux voyages ultimes que certains sont contraints de faire en Belgique ou en Suisse mais que d’autres ne peuvent accomplir, faute de moyens. Il éviterait aussi les euthanasies clandestines pratiquées en dehors de tout cadre légal dans de nombreux hôpitaux français.

Nous rappelons donc nos demandes en matière de fin de vie :

1°- Des moyens pour développer puissamment et de manière égale sur l’ensemble du territoire de la République des soins palliatifs de qualité, aujourd’hui indigents ;

2°- La possibilité d’échapper à la seule volonté médicale pour permettre à chacune et à chacun de choisir la meilleure façon de mourir lorsqu’il est atteint d’une affection incurable d’origine accidentelle ou pathologique et endure des souffrances physiques ou psychiques constantes et insupportables qui ne peuvent être apaisées ;

3°- L’encadrement juridique de nature à mettre un terme aux pratiques euthanasiques occultes dans les établissements de santé français (4 000 par an) ;

4°- Par conséquent, le vote définitif d’une loi introduisant l’aide médicale active à mourir et le suicide assisté pour permettre à chacune et à chacun d’exercer jusqu’au bout la liberté absolue de conscience que la loi du 9 décembre 1905  garantit dans la République.