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vendredi 03 mai

Biodiversité : vers un effondrement

Communiqué de GES

2 commentaires

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Biodiversité : vers un effondrement
« Le constat est sans appel : disparition importante des moustiques (il y a dix ans, lorsque l’on faisait de nuit 100 km en voiture son pare-brise en était couvert) ; les grenouilles et autres amphibiens qui pullulaient dans nos lacs et rivières, se sont terriblement raréfiés ; les oiseaux, notamment les hirondelles sont en très nette diminution..
Les causes mondiales en sont connues :
– le réchauffement climatique (+ 1,5° en 2023)
– l’utilisation toujours plus importante des pesticides dans l’agriculture intensive.
Chez nous, l’urbanisation à outrance a fait diminuer les zones humides de manière inquiétante, l’état des forêts d’épicéas ravagées par les scolytes est préoccupant.
Notre groupe GERARDMER SOLIDAIRE a fait voter par le conseil municipal à l’unanimité, deux motions pour d’une part, interdire le piégeage de 4 espèces animales sur le territoire de la commune : le renard, la belette, le corbeau freu et la corneille et d’autre part, supprimer la chasse de TOUS les oiseaux.
Malheureusement, Madame la Préfète, par arrêté, a classé le renard roux en ESO (espèce susceptible d’occasionner des dégâts) à partir de trois critères :
– présence d’élevage professionnel de volailles ;
– pratique du relâcher de petits gibiers à plume considérée comme une opération de repeuplement ;
– dégâts déclarés supérieurs à 100 euros en moyenne par saison au cours de la période 2018-2022.
A notre connaissance, aucun de ces trois critères n’existe sur la commune et pourtant, Madame la Préfète a laissé détruire par tir et piégeage le renard ; le déterrage, pratique barbare en est tout de même exclu
Aujourd’hui, Madame la Préfète prend un arrêté pour autoriser la réintroduction du grand tétras dans les Vosges. Nous nous associons avec tous les défenseurs de l’environnement, spécialistes, scientifiques ou non, pour dire que la capture des grands tétras (en période de reproduction de surcroît) pour être lâchés là où ils ne pourront ni survivre, ni se reproduire, est
une grave erreur.
Nous ne dirons rien non plus sur le fait que les captures étaient déjà en cours pendant la consultation publique..
Ajoutons que le gaspillage des fonds publics (un million d’euros sur 5 ans) ne semble affecter ni les services de l’Etat, ni nos responsables élu.e.s au Parc des Ballons, promoteur de cette gabegie.
Mais surtout, comme le dit si bien Vincent Munier » :« La zone de répartition du Grand Tétras n’a cessé de se déplacer vers le Nord. Il disparaît inéluctablement de l’Europe du Sud. C’est un fait. Un fait incontournable. Irréfutable. » 

Eric Defranould pour le groupe GERARDMER ECOLOGIE SOLIDARITE

Gérardmer ecologie solidarité

Biodiversité : vers un effondrement
« Le constat est sans appel : disparition importante des moustiques (il y a dix ans, lorsque l’on faisait de nuit 100 km en voiture son pare-brise en était couvert) ; les grenouilles et autres amphibiens qui pullulaient dans nos lacs et rivières, se sont terriblement raréfiés ; les oiseaux, notamment les hirondelles sont en très nette diminution..
Les causes mondiales en sont connues :
– le réchauffement climatique (+ 1,5° en 2023)
– l’utilisation toujours plus importante des pesticides dans l’agriculture intensive.
Chez nous, l’urbanisation à outrance a fait diminuer les zones humides de manière inquiétante, l’état des forêts d’épicéas ravagées par les scolytes est préoccupant.
Notre groupe GERARDMER SOLIDAIRE a fait voter par le conseil municipal à l’unanimité, deux motions pour d’une part, interdire le piégeage de 4 espèces animales sur le territoire de la commune : le renard, la belette, le corbeau freu et la corneille et d’autre part, supprimer la chasse de TOUS les oiseaux.
Malheureusement, Madame la Préfète, par arrêté, a classé le renard roux en ESO (espèce susceptible d’occasionner des dégâts) à partir de trois critères :
– présence d’élevage professionnel de volailles ;
– pratique du relâcher de petits gibiers à plume considérée comme une opération de repeuplement ;
– dégâts déclarés supérieurs à 100 euros en moyenne par saison au cours de la période 2018-2022.
A notre connaissance, aucun de ces trois critères n’existe sur la commune et pourtant, Madame la Préfète a laissé détruire par tir et piégeage le renard ; le déterrage, pratique barbare en est tout de même exclu
Aujourd’hui, Madame la Préfète prend un arrêté pour autoriser la réintroduction du grand tétras dans les Vosges. Nous nous associons avec tous les défenseurs de l’environnement, spécialistes, scientifiques ou non, pour dire que la capture des grands tétras (en période de reproduction de surcroît) pour être lâchés là où ils ne pourront ni survivre, ni se reproduire, est
une grave erreur.
Nous ne dirons rien non plus sur le fait que les captures étaient déjà en cours pendant la consultation publique..
Ajoutons que le gaspillage des fonds publics (un million d’euros sur 5 ans) ne semble affecter ni les services de l’Etat, ni nos responsables élu.e.s au Parc des Ballons, promoteur de cette gabegie.
Mais surtout, comme le dit si bien Vincent Munier » :« La zone de répartition du Grand Tétras n’a cessé de se déplacer vers le Nord. Il disparaît inéluctablement de l’Europe du Sud. C’est un fait. Un fait incontournable. Irréfutable. » 

Eric Defranould pour le groupe GERARDMER ECOLOGIE SOLIDARITE

2 commentaires

  • Avatar du commentaire numéro 1366

    Jean-Paul Petit

    Quand on voit le Parc des Ballons prendre des décisions aussi aberrantes que la capture et la déportation des grands tétras à des fins uniquement promotionnelles, on se demande s’il ne faudrait pas tout simplement dissoudre cet organisme. Cela ferait de substantielles économies pour le contribuable.
    Quant aux ravages des forêts d’épicéas par les scolytes, si c’est dommageable pour les propriétaires et exploitants forestiers, c’est plutôt une bonne nouvelle pour l’écologie. La nature s’adapte au changement climatique, elle corrige les erreurs humaines telles que la plantation monoculturale des épicéas.
    Cinq ans après une coupe de parcelle scolytée, on voit se reconstituer une couverture végétale abondante et diversifiée. Il appartient aux services de l’ONF, de l’OFB et autres acteurs de la forêt d’accompagner cette reconstitution d’espaces naturels sains et adaptés au changement climatique, sans visée de rentabilité à court terme.

  • Avatar du commentaire numéro 1382

    THOMASK

    Peut on parler de protection des zones humides quand certains tenants de l’écoulement naturel des eaux font détruire la digue de Belbriette entrainant la disparition de l’étang et de sa magnifique réserve biologique ?

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