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mardi 30 avril

« Jusqu’au bout du monde » de Viggo Mortensen – une histoire de confiance

Un western contemplatif, nostalgique et atypique

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Les Rencontres du Cinéma de Gérardmer avait le plaisir et l’honneur de recevoir Viggo Mortensen, pour la sortie de son nouveau long métrage « Jusqu’au bout du monde » (« The dead don’t hurt » selon son titre original) dont la sortie est prévue pour le 1er mai 2024.

Pour ce nouveau film, Viggo Mortensen à multiplié les casquettes puisqu’il a assumé les fonctions de scénariste, réalisateur, acteur, sans oublier sa participation active à la composition d’une musique (il joue même de 4 instruments sur cette B.O) bien ancrée dans l’époque où se déroule l’histoire. Un 19ème siècle où la société est dominée par les hommes, une période sauvage pour la loi où Viggo Mortensen a souhaité placer une femme libre, indépendante et obstinée, ainsi que son compagnon, tout aussi têtu et libre qu’elle. Vivienne et Olsen, deux êtres qui évoluent dans ce pays en pleine construction, en pleine expansion et en plein conflit que sont les Etats-Unis. « J’avais en tête une petite fille qui jouait seule dans une forêt d’érables et de chênes, comme celle où j’ai grandi, proche de l’Ontario. Je ne savais pas exactement où allait terminer cette histoire, mais je savais que cette fille, à un moment de sa vie, allait à l’Ouest… » précise le réalisateur.

Une fille bercée par l’histoire de Jeanne D’Arc que sa mère francophone lui lisait quand elle était petite, et qui a contribué à forger ses rêves et son caractère, celui d’une battante qui évoluera dans un monde austère à l’âge adulte. Elle sera portée par cette force de caractère, mais aussi par cet amour et cette relation de confiance avec son compagnon. Une confiance et un pardon qui se révèleront plus forts que la violence et la vengeance, tout du moins immédiate. Une histoire de confiance, c’est peut-être aussi ce qui lie Viggo Mortensen et son public : « La photographie est élégante, et nous avons voulu une musique d’époque. Tout devait être juste historiquement, pour ne pas perdre l’histoire de Vivienne et son personnage. (…) Je respecte le spectateur. J’ai fait le film pour moi-même, quand je vais voir un film si ce que je vois au début me plaît, j’accepte de participer, et si c’est un bon film, ça devient mon film » explique Mortensen en ajoutant « C’est votre film maintenant ». A vous de vous y plonger, de l’interpréter, d’y trouver vos références, ce qui vous touche, ce qui vous parle.

Et vous ne serez sans doute pas déçu. Vous avez 2 heures d’images splendides et de comédiens qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, à l’image de Vicky Krieps dans le rôle de Vivienne. Coup de chapeau (de cowboy !) également à Solly McLeod, acteur britannique qui joue à merveille le rôle Weston Jeffries (l’un des antagonistes du film) et qui lui aussi transmet beaucoup d’émotion dans le silence. Quant à Mortensen, vous le savez déjà, vous pouvez… lui faire confiance !

 

rencontres du cinéma

Viggo Mortensen

 

Les Rencontres du Cinéma de Gérardmer avait le plaisir et l’honneur de recevoir Viggo Mortensen, pour la sortie de son nouveau long métrage « Jusqu’au bout du monde » (« The dead don’t hurt » selon son titre original) dont la sortie est prévue pour le 1er mai 2024.

Pour ce nouveau film, Viggo Mortensen à multiplié les casquettes puisqu’il a assumé les fonctions de scénariste, réalisateur, acteur, sans oublier sa participation active à la composition d’une musique (il joue même de 4 instruments sur cette B.O) bien ancrée dans l’époque où se déroule l’histoire. Un 19ème siècle où la société est dominée par les hommes, une période sauvage pour la loi où Viggo Mortensen a souhaité placer une femme libre, indépendante et obstinée, ainsi que son compagnon, tout aussi têtu et libre qu’elle. Vivienne et Olsen, deux êtres qui évoluent dans ce pays en pleine construction, en pleine expansion et en plein conflit que sont les Etats-Unis. « J’avais en tête une petite fille qui jouait seule dans une forêt d’érables et de chênes, comme celle où j’ai grandi, proche de l’Ontario. Je ne savais pas exactement où allait terminer cette histoire, mais je savais que cette fille, à un moment de sa vie, allait à l’Ouest… » précise le réalisateur.

Une fille bercée par l’histoire de Jeanne D’Arc que sa mère francophone lui lisait quand elle était petite, et qui a contribué à forger ses rêves et son caractère, celui d’une battante qui évoluera dans un monde austère à l’âge adulte. Elle sera portée par cette force de caractère, mais aussi par cet amour et cette relation de confiance avec son compagnon. Une confiance et un pardon qui se révèleront plus forts que la violence et la vengeance, tout du moins immédiate. Une histoire de confiance, c’est peut-être aussi ce qui lie Viggo Mortensen et son public : « La photographie est élégante, et nous avons voulu une musique d’époque. Tout devait être juste historiquement, pour ne pas perdre l’histoire de Vivienne et son personnage. (…) Je respecte le spectateur. J’ai fait le film pour moi-même, quand je vais voir un film si ce que je vois au début me plaît, j’accepte de participer, et si c’est un bon film, ça devient mon film » explique Mortensen en ajoutant « C’est votre film maintenant ». A vous de vous y plonger, de l’interpréter, d’y trouver vos références, ce qui vous touche, ce qui vous parle.

Et vous ne serez sans doute pas déçu. Vous avez 2 heures d’images splendides et de comédiens qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, à l’image de Vicky Krieps dans le rôle de Vivienne. Coup de chapeau (de cowboy !) également à Solly McLeod, acteur britannique qui joue à merveille le rôle Weston Jeffries (l’un des antagonistes du film) et qui lui aussi transmet beaucoup d’émotion dans le silence. Quant à Mortensen, vous le savez déjà, vous pouvez… lui faire confiance !

 

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